Les origines de GRATENTOUR – GARAT (lieu protégé, préservé) et ENTORN (tout autour), se situent vers le XIe siècle. On relève 270 habitants en 1782, 329 h. en 1810, 336 h. en 1861 avec une diminution constante jusqu’en 1937 où l’on dénombre plus de 137 habitants. Les De Paulo étaient des seigneurs de Gratentour au XVIe siècle.

Le village était certainement fortifié comme en témoigne encore la place du Fort. C’est au Fort que sont creusés des couloirs souterrains avec des banquettes pour abriter des vivres et des objets précieux en cas de danger. Ces souterrains aboutissent à deux grands puits creusés dans le roc.

En 1665, le seigneur de Gratentour était Messire François de Viguerie qui demeurait au château (aujourd’hui place de la Mairie). Il était aussi propriétaire de la Métairie de Manse. Noble Jean de Guibbert était le châtelain de Reynerie, tandis que la maison maisterie de Coustela était la propriété de Noble Henri de Lafon.

A la fin de XVIIe et jusqu’au milieu du XXe, Gratentour vivait exclusivement de la terre, la culture essentielle (avant le phylloxéra) était celle de la vigne. Aussi les anciens qui, déjà en mai avaient célébré la fête de la Sainte Quitterie, patronne du lieu, se divertissaient dans une deuxième fête, celle des vendanges en octobre.

Au point de vue religieux, l’église actuellement rénovée constituait en 1538 une annexe de Castelginest. Pillée et incendiée, elle fut reconstruite en brique à la fin du XVIe. Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale que, peu à peu, les toulousains viennent à Gratentour chercher des horizons plus vastes et goûter au calme et à la tranquillité de ce coin de campagne.

Le Château et la place de la mairie
La place du Fort

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