8 Conseils pour une alimentation durable

 

ÉVITEZ LES ALIMENTS ULTRA-TRANSFORMÉS

Il s’agit d’aliments tels que boissons gazeuses, chips, chocolat, bonbons, glaces, céréales sucrées, soupes, frites, issus de l’industrie agro-alimentaire et constitués d’un assemblage d’ingrédients pouvant provenir des quatre coins de la planète, donc avec une empreinte carbone plus élevé.
Aujourd’hui, les aliments ultra-transformés représentent environ 50 % des produits vendus en supermarchés, y compris dans les produits bios, diététiques et végétariens. Ils représentent ainsi un tiers de la consommation française.

CHOISISSEZ DES ALIMENTS PEU OU PAS EMBALLÉS
Les emballages ont un impact doublement négatif sur la durabilité. Non seulement il faut mobiliser des ressources parfois polluantes pour les fabriquer (plastiques), mais ils contribuent une fois utilisés à polluer la planète, mer comprise, en nuisant à la faune. Choisissez des aliments entiers peu transformés et peu emballés.

 

 

OPTEZ POUR LA FRUGALITÉ
Si chacun mangeait quand il a faim, plutôt que de manière compulsive ou automatique, des rayons entiers d’aliments-confort, inutiles, disparaîtraient, car ils ne trouveraient plus preneur. Cela contribuerait à épargner une partie significative des ressources.

MANGEZ BIO
La réglementation européenne en matière d’agriculture biologique a pour but de réduire « au minimum toute contribution à la contamination de l’environnement » et « restreindre l’utilisation d’intrants extérieurs ». Elle limite considérablement l’usage de pesticides (seules quelques molécules de synthèse sont autorisées, comme les composés à base de cuivre, l’huile de paraffine, l’hydroxyde de calcium) ; les engrais azotés sont interdits. Manger bio, c’est donc faire un geste pour l’environnement (avec des
bénéfices potentiels pour la santé).

 

 

 

 

ACHETEZ LOCAL DES ALIMENTS FRAIS DE SAISON
Les aliments qui parcourent de longues distances pour arriver dans les étals ne sont généralement pas durables. Consommer local et de saison, c’est bien sûr, surtout un choix qui a du bon pour notre santé, pour l’environnement et pour l’emploi. Et pourquoi pas nous permettre de nous reconnecter aux aliments de nos régions et découvrir les légumes oubliés.

LIMITEZ LES DÉPLACEMENTS POUR VOS COURSES
Les déplacements que l’on fait pour remplir ses sacs à provisions peuvent avoir un impact conséquent sur l’empreinte carbone de votre assiette. Recherchez à proximité de votre domicile les occasions de réduire vos déplacements : le marché de Gratentour le samedi matin, l’AMAP de Gratentour, les groupements de producteurs.

FAITES DES CONSERVES
Les conserves, les produits qu’on a séchés ou congelés au printemps ou en été, permettent d’éviter d’acheter des produits hors saison, arrivés par avion. L’idée est de profiter des produits au meilleur moment, de manger sainement, de ne pas gaspiller et de pouvoir affirmer « c’est moi qui l’ai fait ».

NE MANGEZ PAS D’ESPÈCES MENACÉES
Plusieurs espèces de poissons, menacées par la surpêche, devraient ne jamais figurer à votre menu, comme le thon rouge (très utilisé en sushi), le vivaneau, le flétan, l’espadon, le requin (et les produits à base requin type cartilage).

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